Priorité donnée au télétravail et à la vie personnelle, manque de fidélité envers les employeurs, volonté de travailler moins … Ce que l’on entend au sujet de la génération Z dans sa relation au travail peut parfois donner une image négative des » Zoomers » – nom donné à cette génération née entre la fin des années 1990 et 2010 – les caricaturant comme des travailleurs peu reconnaissants et peu investis. Cependant, selon le baromètre 2024 de l’Ifop réalisé pour la Confédération nationale des Junior-Entreprises, cette génération pourrait être bien plus engagée et satisfaite au travail que ne laisse croire la légende urbaine.
D’après cette étude, auprès de 1002 jeunes âgés de 18 à 28 ans, 83 % estiment que leur emploi actuel correspond à leurs attentes et aux promesses faites par leurs recruteurs. Une génération heureuse au travail, donc ? Bien que 47 % mettent en avant la sécurité pour qualifier leur emploi, ils sont tout de même 43 % à qualifier leur travail de « plaisir » et 38 % de « fierté ».
Si la rémunération reste un facteur clé dans le choix d’un emploi pour la génération Z (43 %), d’autres éléments comptent aussi, notamment l’intérêt du travail qui prime sur la rémunération pour 52% des jeunes et l’ambiance au travail que 42 % des jeunes considèrent comme primordiale. Ensuite, viennent la possibilité d’évoluer au sein de l’entreprise (33 %) et l’emplacement géographique (32 %). Contre toute attente, le télétravail, souvent perçu comme essentiel pour cette génération, n’arrive qu’en septième position des critères prioritaires.
La volonté d’entreprendre est par ailleurs très présente chez les jeunes de la génération Z. En effet, 71 % d’entre eux se disent intéressés par la création d’une entreprise ou y ont déjà pensé, contre seulement 34 % dans la population active générale. De plus, 67 % se déclarent intéressés par le statut de travailleur indépendant, et 65 % par le cumul d’un emploi salarié avec une activité indépendante. Cependant, malgré cet engouement pour l’entrepreneuriat et l’indépendance, peu osent franchir le pas. Les principales raisons évoquées sont la peur de l’échec (52 %), un frein encore plus marqué chez les jeunes femmes (60 % contre 43 % des hommes), ainsi que le manque d’accès aux financements (51 %).
Au-delà du travail rémunéré, 83% des jeunes estiment que l’engagement associatif est un facteur important de développement personnel et professionnel.
Loin des idées reçues de leurs grands-parents boomers et leurs xennials de parents 😉, la génération Z ne démontre-t-elle pas qu’elle aspire à s’épanouir et à s’engager pleinement dans son travail ? Ne cherchez plus, la réponse est OUI !

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