Après avoir obtenu mon baccalauréat en France, j’ai pris la décision de déménager au Québec dans la ville de Montréal pour poursuivre mes études en architecture.
Dès mon arrivée, j’ai été frappée par la simplicité des relations entre professeurs et étudiants. Ici, l’atmosphère est beaucoup plus détendue et conviviale. Cela peut paraître anecdotique mais, tout le monde se tutoie, les étudiants appellent leur professeurs par leurs prénoms. Tout de suite, l’ambiance est très différente. Les enseignants sont très accessibles, ce qui rend l’apprentissage plus agréable. Par exemple, il y a eu des moments où nos profs ont décidé de décaler nos partiels parce qu’on avait trop de travail dans d’autres cours. C’est une approche très différente qui m’a permis de me rendre compte qu’un autre système éducatif était possible.
La qualité de l’enseignement est très élevée, mais la difficulté des cours l’est aussi. J’ai remarqué que mes camarades québécois qui sont partis en échange universitaire en France ont été placés en master, alors qu’ils n’avaient pas encore terminé leur licence. C’est assez révélateur des différences entre les systèmes éducatifs. Inversement, des étudiants français en classe de master, qui sont venus à Montréal pour une année d’échange ont été affectés en troisième, voire en deuxième année de licence , ce qui montre à quel point les attentes académiques varient entre les deux pays.
En plus de l’aspect académique, j’ai également été agréablement surprise par la culture québécoise. Les stéréotypes selon lesquels les Québécois sont chaleureux et accueillants s’avèrent tout à fait vrais. J’ai pu me faire de très bonnes amitiés, et cette année, j’ai même eu l’occasion d’emmener six de mes amis à Marseille.( ils ont ADORÉS, Marseille bébé)
Bien sûr, mon expérience d’immigration n’a pas été sans défis. Au début, s’adapter à un nouveau système éducatif n’est pas toujours simple. Par exemple, la façon d’aborder les mathématiques est très différente ici, ce qui m’a demandé un certain temps d’adaptation. Mais ces défis font aussi partie de l’apprentissage, et j’ai vraiment grandi en tant qu’individu grâce à ces expériences.
Dans l’ensemble, je suis très heureuse d’avoir fait ce choix. C’est une décision qui m’a enrichie tant sur le plan personnel que académique. C’est pourquoi, après avoir obtenu ma licence cette année, j’ai décidé de poursuivre mon master à Montréal. Je suis impatiente de voir où cette aventure me mènera.


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